Les agences des Nations Unies unissent leurs forces pour appuyer la Côte d’Ivoire dans sa réponse contre la COVID-19
Le Fonds d’Affection Multi-Partenaires (MPTF) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a octroyé 250 000 USD au projet conjoint des agences des Nations Unies (ONU) «Appui à la gouvernance de la réponse nationale globale et assistance aux populations fragilisées par la crise COVID-19» qui sera mis en œuvre par l’Organisations des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (l’UNICEF) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) en Côte d’Ivoire. Le projet conjoint fournira un appui au gouvernement dans la mise en place d'un mécanisme national de suivi stratégique pour l’atténuation des effets néfastes socio-économiques de la COVID-19. En développant des outils de suivi sur la mise en œuvre des mesures sanitaires économiques, sociales, agricoles et humanitaires, l’ONU contribuera à renforcer la production agricole pendant la période de crise COVID-19. En effet, la pandémie de la COVID-19 a engendré des effets néfastes sur la production des cultures pérennes, dont l’hévéa et le palmier à huile, avec l’arrêt de l’exportation des cultures de rente et la perturbation des unités agro-industrielles locales. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet conjoint, et en étroite collaboration avec la Primature de la Côte d’Ivoire, la FAO a été chargé de contribuer à : - La vérification des listes des producteurs qui seront produites par les filières hévéa et palmier à huile ; - La vérification des procédures de décaissement qui seront mises en place et des décaissements effectués ; - La mise en place d’un mécanisme de recours pour les bénéficiaires ; - La réalisation d’une cartographie de pauvreté multidimensionnelle exacerbée par la pandémie de la COVID-19 dans les zones de production d’hévéa et de palmier à huile ; - La réalisation d’une étude d’impact sur l'efficacité du cash-transfer dans l’atténuation des effets socio-économiques de la COVID-19 ; - La réalisation d’une étude diagnostique du système de gestion des crises du pays, y compris le relèvement (post COVID-19) et proposer des mesures pour son renforcement. Relancer la production agricole La Côte d'Ivoire a adopté un plan de soutien économique, social et humanitaire en vue de soutenir les secteurs d’activités économiques en réponse à la COVID-19. Le secteur agricole a bénéficié d’une enveloppe de 300 milliards de FCFA, dont 50 milliards de FCFA pour les cultures vivrières et 250 milliards de FCFA pour les cultures pérennes, secteurs clés de l’économie ivoirienne. En ce qui concerne la filière hévéa, la totalité de cette production est exportée. Au mois de mars 2020 plus aucune commande n’a été faite, les usines tant en Europe qu’en Asie étant fermées, et les pertes s’élevaient à 60 milliards de FCFA. Quant au secteur de l’huile de palme, les mesures prises pour limiter la propagation de la pandémie dans les principaux pays consommateurs (Chine, Inde, Pakistan, Arabie Saoudite, etc.) ont provoqué un effondrement des cours de l’huile de palme. Pour les producteurs de régimes et d’huile de palme brute cela constitue un manque à gagner de 21,478 milliards de FCFA à la fin juin 2020. Le plan de soutien au secteur agricole a permis aux deux filières de bénéficier respectivement de 3,5 milliards de FCFA (5,9 millions d’USD) pour les planteurs de la filière palmier à huile, et de 24,9 milliards de FCFA (42,2 millions d’USD) pour la filière hévéa. Ces ressources sont destinées à soutenir le revenu des producteurs sous la forme d’appui direct en trésorerie. Les activités de ce projet conjoint contribueront à l’atteinte des objectifs du plan de soutien économique, social et humanitaire de la Côte d’Ivoire.
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La lutte contre la pauvreté et l’amélioration du quotidien des ivoiriens ont toujours été prioritaires dans les feuilles de route que j’ai données aux différents Gouvernements depuis 2011.